Il est communément admis qu’une mauvaise alimentation nuit à notre état de santé et conduit notamment à l’obésité, qui est une maladie multifactorielle : alimentation déséquilibrée, mode de vie sédentaire, absence d’activité physique, terrain génétique.
Le poids des obligations professionnelles, sociales et familiales, mais aussi les activités numériques facilitées par la présence d’objets connectés dans les chambres, augmentent la durée de nos journées et repoussent le moment du coucher.
L’exposition tardive et prolongée à la lumière des écrans détériore la qualité du sommeil.
Lorsqu’on est fatigué, on a tendance à viser la simplicité et donc produire moins d’effort, ce qui amène à acheter des plats industriels, au détriment d’un repas qui aurait demandé davantage de préparation. L’organisme est moins capable de métaboliser graisses et sucres cachés, qu’il a davantage tendance à stocker.
L’explications hormonale : la réduction du temps de sommeil diminue la leptine – une hormone digestive à l’origine de la sensation de satiété et qui augmente les dépenses énergétiques – et augmente la ghréline, une hormone secrétée par l’estomac qui stimule l’appétit. Cela augmente la sensation de faim et l’appétit.
Sommeil de qualité et alimentation saine vont de pair. Le surpoids et la qualité du sommeil sont des facteurs interdépendants.
En pratique :
couchez-vous plus tôt
évitez les écrans d'ordinateur, tablettes et portables le soir après 21h
essayez de faire plus de siestes
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