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Les soupes du supermarché : faites le bon choix

La soupe c’est le plat de l’hiver idéal pour se réchauffer et faire le plein de vitamines et minéraux. En tout cas, quand elle est faite maison. Car la qualité des versions industrielles est loin d’être toujours au rendez-vous. Soupes de légumes, déshydratées, veloutés…


Comment choisir ?


La liste d’ingrédients

Comme d'habitude, l’une des premières choses à laquelle il faut être attentif, c’est la liste d’ingrédients. Il faut qu'elle soit courte et composée d'ingrédients qu'on peut trouver dans une cuisine.

La seule raison pour laquelle la liste d’ingrédients peut être rallongée c’est à cause de la quantité de légumes. Ces derniers doivent représenter au moins 40 % du produit (plus de 50% c'est mieux), ce qui signifie aussi que la soupe ne nécessitera pas d’être épaissie avec des aliments ultra-transformés.

Attention : la pomme de terre n'est pas un légume !


La composition nutritionnelle

Quand on regarde la composition des soupes du supermarché, les premiers ingrédients (et les plus prépondérants) dans ces produits sont les féculents, notamment la pomme de terre, les fécules et les amidons divers, qui augmentent de manière exponentielle leur index glycémique, et baissent donc d'autant leur intérêt nutritionnel.

Il faut donc veiller à choisir des soupes sans pommes de terre (ou en tout cas pas positionnée en premier ingrédient) et autres fécules.

Pour les graisses, on privilégie l’huile d’olive.


Bio ou pas ?

Il est évident qu’il est préférable de consommer des soupes avec des légumes issus de l’agriculture biologique pour limiter son exposition aux pesticides… Mais comme les autres, les produits issus de l’agriculture biologique ne sont pas irréprochables, il ne faut donc pas se jeter les yeux fermés dans les rayons, eux aussi peuvent contenir des aliments ultra-transformés, des quantités de légumes minimes, des féculents à indice glycémique élevé comme base de leur préparation et aussi beaucoup d’eau tout ça emballé dans un packaging beau et sain.


Les aliments ultra-transformés

Les soupes du commerce viennent formulées avec d’innombrables ACE (agents cosmétiques et économiques), ingrédients qu'on ne trouve pas dans nos placards et que les industriels utilisent pour améliorer artificiellement la texture, l’aspect, la couleur, l’odeur, la saveur, la durée de conservation des aliments fabriqués, tout en réduisant le coût de leur fabrication. En plus des 338 additifs autorisés, on retrouve de nombreux produits issus du cracking des matières premières.

Pour les soupes, la palme revient aux soupes déshydratées : déjà dénuées de la plupart des nutriments essentiels des légumes notamment la vitamine C, à cause de leur procédé de fabrication, elles sont également bourrées d’aliments ultra-transformés.


À éviter absolument : les soupes déshydratées

Les soupes déshydratées sont les plus transformées et donc les plus indésirables pour la santé. Démonstration avec le mouliné de légumes bio de Royco. Il a beau être bio, sa composition ne fait vraiment pas rêver : 4 aliments ultra-transformés dont la maltodextrine et l’extrait de levure qui sont assez controversés, des féculents en grande quantité et du sucre ajouté, de l'huile de tournesol (trop riche en acides gras oméga-6). Alors c'est peut-être pratique à utiliser mais cela reste un aliment ultra-transformé qui ne doit pas aller dans le caddie.


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